YohanTerraza was born in 1980 in Bordeaux, France. Soon attracted by drawing from childhood, he started studying in art school before becoming a graphic designer. He will gradually leave this job from 2007 to become a wedding photographer specialized in Fine Art wedding photography. Always attracted by the Great Outdoor and adventure, he works to perform his own landscape photography style through mountains and wild places exploration (Norway, Iceland, California, New-Zealand...). His main influences can be found in romantic painters (Friedrich, Turner...), atmospheric music (Dead Can Dance, Steven Wilson...) and horror stories (Lovecraft, Poe...).

In 2019, he worked for 4 years reporting with the Bordeaux Opera National Ballet for a great book creation.

Several times awarded in some nature photographs festival, Yohan put a step into directing and made his first movie CORE in Norway, followed some years ago by ET PUIS JE VOIS LE BEAU, a 20 minutes film about mourning shot in a wild valley in the Spanish Pyrénées. His second film is now in selection for the best short film at SMR13 Festival.

Il m’aura fallu des années avant de comprendre réellement ce que le métier de photographe était pour moi : une manière simple de raconter les histoires qui se taisent entre les lignes.

Traverser un désert, photographier la nuit, être réveillé par le chant des coyotes, suivre des mariés qui s’aiment, sentir le froid et écouter le silence. Pour moi, c’est ça être photographe : parler du vrai et de l’inattendu. J’ai cette obsession : rester évasif dans mes images, ne jamais traiter un sujet de manière frontale mais plutôt détourné, comme si je fuyais la confrontation en racontant le ring plutôt que l’adversaire.

J’ai toujours considéré le chemin de la vie comme la plus belle opportunité de s’en détourner et de faire de ses choix conditionnels une marque de fabrique, un style de vie qui se ressent en images. Je ne fais pas de photographies pour des photographes, je raconte des histoires pour celles et ceux qui lisent. Je crois en l’obsession de bien faire pour soi avant tout, avant d’en rendre l’authenticité aux autres.

C’est le plus beau des présents : donner. Cette allégorie de la vie prend place dans ma manière parfois obsessionnelle de faire des images car ces dernières ne valent rien si elles ne savent pas exprimer leur cœur.